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  • Recette pour la femme enceinte

    Recette pour la femme enceinte

    La femme enceinte a des besoins accrus en substances nutritives d’une part, alors que d’autre part ses fonctions digestives et ses fonctions d’éliminations sont ralenties.
    Comment concilier les deux de façon simple ? En mangeant en petites quantités des aliments ultra riches en substances essentielles.

    Préparez à l’avance le mélange suivant que vous garderez dans un récipient hermétique :
    100 g de graines de lin
    100 g de graines de sésame
    100 g de graines de tournesol
    100 g de germes de blé en poudre ou en paillettes
    100 g de son (d’avoine ou de riz, plus doux)

    Tous les matins, prenez une cuillère à soupe de ce mélange dans un yoghourt (de soja de préférence), additionné d‘une cuillère à café de pollen (sauf si vous y êtes allergiques au niveau respiratoire, par précaution). Vous pouvez ajouter un peu de sucre intégral pour adoucir le tout. Attention, vous devez prendre le temps de bien mâcher pour bénéficier de tous les bienfaits des graines, et surtout pour optimiser la digestion (celle-ci commence dans la bouche).

    Cette préparation vous apporte un concentré de minéraux, vitamines, et acides gras essentiels (oméga 3 et oméga 6) qui vous maintiendront en forme, vous et votre bébé. Elle apporte également les fibres nécessaires pour soutenir efficacement le transit.

    Pensez aussi à boire de plus grandes quantités d’eau pour favoriser l’élimination intestinale et rénale, et pensez également aux graines germées.

    Je vous souhaite une joyeuse grossesse.

  • C'est la saison des orties

    par Elise Ghiringhelli Zahnd, naturopathe

     

     

     

     

     

     

    Même sans habiter à la campagne, si vous avez accès à un petit coin de nature vous y trouverez sûrement des orties. Elles aiment les terrains incultes et les bords des chemins où elles poussent comme de la mauvaise herbe. 

    En quoi faut-il s’en réjouir me direz-vous ? Eh bien parce qu’elles font partie des "simples", ces plantes médicinales qu'on peut cueillir dans les jardins et au bord des chemins, pourvu qu'on sache les reconnaître. Les orties sont une source inestimable de fer végétal et de silice organique. Elles nous aident donc efficacement à lutter contre la déminéralisation et sont un bon soutien en cas d’anémie ferriprive. Ceci les rend extrêmement recommandables notamment aux femmes enceintes. De plus, elles constituent un excellent dépuratif.

    L’avantage de l’ortie sur les autres plantes sauvages, c’est que tout le monde, même le plus citadin d’entre nous, sait la reconnaître pour s’y être piqué au moins une fois. Il en existe deux variétés très ressemblantes et aux propriétés quasi similaires : la plus commune est la grande ortie (urtica dioïca) qui mesure environ un mètre à maturité, mais vous pouvez aussi trouver la petite ortie (urtica urens), qui ne dépasse pas 50 centimètres. En avril, les jeunes pousses sortent de terre. Elles sont toute jeunes et toute tendres et c'est comme cela qu'elles sont les meilleures à consommer. On peut encore les utiliser quand elles sont plus grandes, elles auront seulement un goût moins délicat. Avec des gants (de vaisselle ou de jardinage) et des ciseaux, on cueille seulement la pointe et les deux premières feuilles déployées.

    Pour s'en régaler facilement, on les prépare en soupe. Voici une recette :

    La soupe aux orties

    Il vous faut un oignon, deux pommes de terre moyennes, les pointes d’une vingtaine de pieds d’orties, de l’huile d’olive et du sel.

    Dans une casserole à fond épais, versez deux cuillères à soupe d’huile d’olive. Jetez-y l’oignon émincé, les pommes de terre coupées en dés, et les orties que vous aurez préalablement lavées à l’eau vinaigrée. Salez, couvrez, et laissez cinq minutes à feu moyen en mélangeant de temps en temps. Ensuite, versez un litre d’eau bouillante, mélangez, et laissez cuire une petite demi-heure. Enlevez du feu, mixez, et régalez-vous !

     

    © 2009 Equilibre-santé - Elise Ghiringhelli Zahnd

  • Les cinq piliers de la naturopathie holistique

    Par Elise Ghiringhelli Zahnd

    La naturopathie traditionnelle holistique s'appuie sur 5 concepts :

    Le causalisme : on ne cherche pas à éradiquer un symptôme mais à remonter à sa cause. On travaille sur la cause du trouble, ce qui amène une meilleure santé et a pour effet de faire disparaître le symptôme.

    L’hygiénisme : c’est par l’hygiène de vie qu’on se protège le mieux des maladies. Ceci s’appuie principalement sur l’alimentation, l’activité physique-plaisir, et le respect de ses rythmes (alternance travail-repos, qualité du sommeil) et de ses besoins.

    Le vitalisme : la guérison, comme la maladie, ne sont pas considérés comme des éléments extérieurs qui nous « tombent dessus », mais comme la conséquence de notre niveau de vitalité intérieure. Pour préserver ou retrouver sa santé, il est nécessaire de soutenir sa vitalité, cette énergie de vie qui vibre en chacun de nous. En se basant sur ce concept, on parle d’autoguérison  en naturopathie.

    L’humorisme : l’approche du corps est globale. On s’appuie sur la notion de terrain. On se pose la question de l’encrassement  des milieux organiques et on recourt au drainage pour leur assainissement.

    L’holisme : on prend en compte toutes les dimensions de l’être, c'est-à-dire le physique, l’énergétique, l’émotionnel, le mental, le spirituel, le social, et l’éco-planétaire.

     

     

    © 2009 Equilibre-santé - Elise Ghiringhelli Zahnd